Bon, merci à Amazon, qui m'envoie le bouquin d'Anne-Françoise Garçon sur les non ferreux de 1780 à 1880. Ça a l'air carrément bien comme bouquin, je comprends pas comment je ne l'avais pas lu plus tôt.
Dans le même paquet, la thèse de Frédéric Naulet sur l'artillerie ; ça me sera peut-être pas si utile que je l'espérais, mais bon, parler de l'artillerie de mer (donc en fonte de fer) sans avoir un minimum de background sur l'artillerie de terre (en bronze, ou en "fonte verte" comme on dit alors), ça paraît un peu difficile.
A ce propos, je sais qu'il y a un four à réverbère pour le bronze à Ruelle. D'après mon prédécesseur le plus monumental (Conturie, gros bouquin sur Ruelle datant de 1953, avec beaucoup, beaucoup d'erreurs dedans) il s'agit du déménagement de celui de Rochefort. MAIS il y a très peu de traces de son utilisation (une référence à un bronzier en 1781 dans les comptes de Lonlaigue, mais c'est à peu près tout). Servait-il si peu ? Ou alors était-il généralement utilisé directement par les fondeurs de la marine, d'où son absence des comptes de la fonderie (*) ? Rochefort devait bien avoir besoin de pièces en bronze plus régulièrement que ça (ferrures de gouvernail notamment). A étudier...
Samedi, BNF ; lundi, archives nationales. Les affaires reprennent.
(*) La fonderie de Ruelle est une "fonderie royale de la marine", ce qui veux dire que les murs appartiennent à l'État, que les travaux de construction lui incombe et que des officiers supérieurs de la Marine sont chargés de la surveillance permanente de la fonderie. Par contre, les opérations sont confiée par marché à un entrepreneur, charge à lui de produire un tonnage donné d'artillerie à un prix fixé.
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