Trouvé dans un fort intéressant rapport de recherche d'Yvon Lamy une interview d'un fondeur périgourdin (certaines foges hydrauliques ont continué à fonctionner jusque dans les années 30) qui se rappelle qu'on mettait au haut fourneaux, le jour de la mise hors feu, « 4 à 500kg de débris de fonte, de vieilles limailles, de clines comme on les appelait ici ».
Joie et bonheur : la comptabilité de Ruelle dans les années 1770 mentionne régulièrement les ventes de claine parmis les ventes de fonte, au même pris que la limaille d'ailleurs. La fonderie vend donc sous ce terme ses déchets d'usinage, à une époque où elle n'a pas les moyens de les refondre.
Bon. Déjà un problème de moins. La connaissance est sans prix dans un régime scientifque comme le nôtre.
[ NdA, janvier 2006 : connaissance finalement inexacte : un mémoire écrit à l'occasion d'un procès m'apprend qu'au XVIIIe, les clines désignent en fait les billes de fontes inclues dans le laitier et non des ferrailles en général. Le sens des mots évolue ! ]